Voyages Précédents
Cap-Vert trekking et VTT oct-nov 2013
L'arrivée par avion à Boa Vista plante déjà le décor: tel un mirage surréaliste, les superbes ondulations crème de l'île aux dunes apparaissent, flamboyant sous le soleil. Au loin, la plage de Chave, croissant blanc idyllique, incite déjà au repos et à la détente. Une seule obsession: ancrer les pieds dans le sable chaud, face à la Mar Azul, en écoutant le chant des vagues... Un avion local et un bateau plus loin, nous nous retrouvons au nord de l'archipel, sur l'île de Santo Antão, virant du sec au végétal. Ici, les petits sentiers attendent les guibolles alertes de Paul et Alain, mes deux comparses un brin taquins. De la mer à la montagne, en passant par la cime d'un volcan brumeux verdoyant, la variété des paysages de cette île laisse mes participants la langue pendante et les yeux écarquillés. Sans parler de la cuisine locale généreuse genre Madame Ernestine, pour laquelle Alain craque tout entier. Une belle histoire d'amour naissante... Après un agréable détour par Mindelo, son hôtel vue sur la baie, et son atmosphère de rencontres, nous voici de retour à Boa Vista. A l'aéroport nous attend la suite du groupe, VTT en main, prêt pour l'aventure capverdienne. Aperooooo... Les deux-roues figées dans le grogue (le rhum local), les pistes défilent entre deux dunes ou deux oasis à l'ombre bienfaisante. Et Marc ne sera pas le dernier à en profiter. Pendant qu'à l'avant du groupe, Alain se joue de la caillasse, Phil et Dédé moulinent à l'arrière pour chauffer les mollets, comme si c'était vraiment utile sous 25 degrés. Cependant, un bref calcul s'impose: à cette température, il est nécessaire d'ajouter les degrés du rhum et vous aurez une idée de la véritable expérience aventureuse pour laquelle certains ont opté. Quant à Irène... Mais oui, où est passé Irène?... Au bar ou à la plage? Défilent alors les plus beaux panoramas de cette île sahélienne: une épave rongée par le sel et battue par les flots sur une plage perdue, un désert de dunes aux courbes infinies, un village de pêcheurs abandonné au pied d'une saline au blanc aveuglant, un phare suspendu sur la roche et sa vue imprenable,... sans oublier ces immenses plages de sable blanc désertes auxquelles ne peuvent résister nos cyclistes enivrés, portés par les alizés... Et le soir venu, après un délicieux poisson frais ou un plat typique capverdien, place aux musiciens et leurs notes empreintes de morna. Le Cap-Vert, terre métissée, on y revient toujours...
