Phil, l'escapade africaine

São Tomé - fuck fuck fuck et internet

03/06/2015

Dieudo m'annonce tout joyeux qu'il vient d'être papa pour la première fois avec sa femme camerounaise. Yes... Mais tous les jours, c'est le même cinéma: son amie débarque, tortille de ses fesses énormes, et Dieudo ne peut pas résister. Le pauv' craque à chaque coup et s'envoie en l'air dans la graisse. Comme dirait notre ami Sambaly: "Elle est aussi laide qu'un rhinocéros. Je n'arrive même pas à comprendre..." Dans son élan, Dieudo tente aussi de me trouver une jolie poulette en organisant des rencards à l'appart. La première est du genre agressive. Elle me lance des regards de braise histoire de m'exciter à fond, puis, elle se tourne vers lui, lui lance un "fuck fuck fuck" appuyé de 3 coups de poing sur la paume, marmonne un truc en portugais, suivi d'un chiffre en monnaie locale. J'explose de rire... La deuxième est plutôt lascive, s'effondre dans le divan, collée à moi, se laissant câliner et caresser. Sans réactions, elle finit par s'endormir, sans doute épuisée par quelques nuits torrides. Bref, il est temps de descendre en bas de l'immeuble: un épis de maïs grillé et une aile de poulet feront l'affaire. "Dieudo, tes putes là, ça ne m'intéresse pas." Puis il y a cette ambiance pitoyable: Dieudo dans la cuisine, le téléphone branché; la grosse dans le fauteuil, idem; et moi, le cerveau encore plus en mode off, tentant de faire de la pub et d'épauler ce festival que j'ai mis sur pied en Belgique. Silence monacal, surf à volonté. Si bien que, pendant une semaine, je déconnecte totalement de mon voyage, de mon écriture. On ne m'y prendra plus...