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Maroc VTT mars 2012

Ils ne m'ont pas l'air bien véloces... ceux-là.  Sur la place Djemaa el-Fna, achetant encore quelques dattes pour la route, je me répète sans cesse cette expression africaine: "C'est vraiment du grand n'importe quoi..."    Ça y est, Roland a encore disparu dans les ruelles du souk.  Une vraie pagaille dès le départ.  Au sommet du Tizi-n-Tichka, fraîchement débarqués du véhicule, regardez-moi cette photo.  Ils ont tous l'air d'avoir déjà gagné la médaille d'or, gravi toutes les montagnes... alors qu'ils n'ont pas encore donné leur premier coup de pédales.  Seul Étienne, le teint un peu blanchâtre et Christel, notre Schtroumpfette pas encore toute bleue, ont l'air un rien inquiets.  Mais le réconfort viendra bien vite le soir, devant l'énorme et délicieux couscous que nous a préparé la famille de Brahim.  Après une visite matinale rafraîchissante du côté des jardins de la vallée d'Ounila, vallée enchanteresse, nous voici plongés dans un tout autre décor.  Alors que nous pédalons dans un désert de rocaille, tel un mirage, les monts de l'Atlas enneigés s'éloignent à l'horizon, tout comme la veste de Vincianne d'ailleurs.  JP, notre frenchie des montagnes, se demande aussi avec quels cyclistes il est tombé, martelant désespérément quelques vannes que seuls les plus futés dévoreurs de tajines pourraient comprendre.  Pauvre JP !  Sur notre route, les accueils se succèdent, distillant le plaisir d'un Maroc aux saveurs variées tel, par exemple, la cuisine de Keltoum, aux multiples épices.  Le ciel bleu ne nous quitte pas du voyage, apportant aux paysages une touche supplémentaire, contemplative et méditative parfois, comme dans la vallée des roses ou le sommet du Tazazert.  Massif volcanique, c'est à cet endroit magique que le festival de "taulées" commença, et que notre star est née...  Étienne, bien en veine depuis le départ, continue dans sa lancée et finit par sacrifier son dérailleur.  Christel, pas en reste, en rajoute quelques bleus à son répertoire déjà bien étoffé et ce malgré les bons conseils techniques de notre Roland, monsieur gros mollets.  Mais une fois de plus, le soir, alors que le soleil se couche sur Bab 'n Ali, la chaleur est au rendez-vous.  Cette fois, c'est Addi qui accueille notre groupe avec la préparation d'un vrai méchoui traditionnel, cuisiné dans le four en terre, de façon traditionnelle.  Un vrai délice... tout comme ce groupe à l'ambiance on ne peut plus relevée.  Merci à vous tous...

Merci à Michelin pour son soutien dans cette aventure.

Neige et palmiers Au loin les montagnes de l'Atlas... Van spécial Tazazert La chaleur du Drâa Sec Un groupe soudé Pistes et ciel bleu Tous médailles d'or Une star est née ! Seuls au monde De kasbah en kasbah L'avancée vers le désert Le méchoui traditionnel Roc Marrakech