Phil, l'escapade africaine

Oyo - l'homme qui rétrécit

28/02/2015

J'éteins à peine la lampe de cette piaule pourrie envahie de fourmis et de poussière, que j'entends gratouiller dans un coin d'la pièce. Frontale. Je vois un truc bouger vers le plafond, genre une queue d'souris. J'augmente la puissance. Tiens, ça brille... Oui, ses 2 yeux brillent dans la nuit. Mais surprise, ce n'est pas un rongeur, c'est une araignée de la taille d'une demi-main. Urk! Bon, j'me dis qu'au pire, elle se retrouvera scotchée sur ma moustiquaire demain matin, et j'essaye de ne plus y penser. Mais là, chaque pas de la bestiole émet un son. Ca devient vite ingérable. Surtout quand elle commence à courrir comme une tarée au plafond... Et je me dis que soit la cloison du flafond est hyper-fine, soit l'infatigable animal se déplace avec des sabots. J'ai déjà repéré ce manche à balais près de la porte. Un coup, 2 coups, 3 coups. Tchos! elle esquive la bougresse... Je lui ai peut-être amoché une patte ou 2. "Plok!" Elle s'écrase comme une merde au sol. Vite, mon arme ultime: ma sandale à scratch. "Clok!" le deuxième coup est fatal. Je peux roupiller tranquillos. Mais qu'est-ce que ça m'gratte sur ce matelas...