Phil, l'escapade africaine

Lobito - comme un road-movie

27/08/2015

Je passe de l'agitation des marchés au calme des villages. Des attroupements autour de mon vélo aux crépuscules apaisants des baobabs. Ce matin, pas envie de m'éterniser sur cette parcelle où le papa, plongé dans son journal depuis hier, me racontait les atrocités de la guerre, avec cet ennemi qui descendait de la montagne juste en face pour massacrer tous les villageois. J'emprunte un petit sentier bordé d'imposants rochers de granite et sors le réchaud pour un café en solo, instant trop rare, en plein silence. Quelques miches, un peu de chorizo... La descente vers Lobito, vertigineuse et agitée, me plonge en pleine circulation, sur une pente à plus de 10%. Puis la plage, infinie, lonely, avec son bar VIP qui m'autorise à planter la toile les pieds dans l'sable, à côté du terrain de beach volley, wifi incorporé. C'était sans compter cet employé un peu cinglé qui pousse la zik à fond à 3h30 du mat, histoire de m'rappeler d'avancer vers Benguela, par cette autoroute de 30 kilomètres sans importance. J'admire au passage mes premiers flamands roses. Up and down, tout se succède à grande vitesse... parfois.